Pierre Gilou - Musée Thyssen-Bornemisza
du 16 mars au 22 mai 2022
Peindre des images impossibles à distinguer de la réalité a été un défi pour les artistes de toutes les périodes. La capacité de tromper le spectateur en faisant paraître le peint réel à travers les lois de l'optique et de la perspective est un jeu visuel dont les premiers exemples sont connus à partir des descriptions dans les textes littéraires grecs. Depuis lors, le trompe-l'œil est largement présent dans les arts, particulièrement florissant à des périodes telles que la Renaissance et le baroque, après quoi il a décliné après le romantisme, mais n'a jamais complètement disparu du répertoire artistique.
La Joconde impudique de Gilou à partir de 3'50
L'exposition Hyperreal. L'Art de Trompe l'Oeil offre une réévaluation du genre à travers un groupe d'œuvres de haute qualité qui illustrent les thèmes les plus largement rencontrés dans la peinture de chevalet. La période chronologique englobe le XVeau XXe siècle, mais les œuvres sont présentées en termes de contenu et de paramètres plutôt que par date d'exécution afin de souligner la continuité du genre, qui est encore utilisé aujourd'hui.
L'exposition est structurée en sections suivantes :
Mises-en-scène, consacrées à la nature morte
Figures, cadres et limites, qui examine la tromperie visuelle du cadre peint Alcôves pour les curieux, avec des représentations de niches, de fenêtres et d'armoires abritant des objets qui trompent l'œil du spectateur tels que Pierre Gilou et Henri Cadiou
Planches divers artistes américains qui ont repensé ce genre, tels que Harnett et Peto
Games of appearance, avec des œuvres remarquables pour révéler l'habileté technique et l'imagination de leurs créateurs, employées pour surprendre et impressionner le spectateur.
Pierre Gilou - Fenêtre murée
Vernissage du 15 mars 2022
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